Deepfake de Lisa de BLACKPINK : Quelle réponse face à l'exploitation malveillante de la technologie ?
Deepfake de Lisa de BLACKPINK : vers une protection accrue contre l'exploitation malveillante de la technologie
La récente apparition sur Internet d'une vidéo falsifiée de Lisa, du groupe BLACKPINK, a suscité une vive indignation parmi les internautes. Cette vidéo a été créée en utilisant la technologie de deepfake pour déformer l'image de Lisa et créer une fausse version de sa performance à Crazy Horse Paris. La situation est aggravée par la politique stricte de Crazy Horse Paris interdisant l'utilisation d'appareils électroniques, comme les téléphones portables, pendant les spectacles.
Lisa est une membre de BLACKPINK, un groupe de filles sud-coréen formé par YG Entertainment. Les fans se mobilisent pour protéger la réputation de Lisa, explorant les voies juridiques pour interrompre la diffusion de ce contenu faux et des images circulant en ligne. Ils craignent que ces éléments litigieux ne puissent être utilisés pour diffamer l'idole.
Alors que des questions se posent sur le renouvellement du contrat de BLACKPINK avec YG Entertainment, l'avenir du groupe suscite des interrogations. On spécule sur la possibilité d'une dissolution du groupe de K-pop ou de la poursuite de leur carrière avec une autre agence. Leur dernière performance de groupe a eu lieu lors de la tournée mondiale Born Pink, leur événement le plus lucratif jusqu'à présent.
Des incidents impliquant des deepfakes se sont multipliés récemment, y compris avec les actrices indiennes Rashmika Mandanna et Katrina Kaif, suscitant des inquiétudes quant à l'abus de cette technologie. Bien que les célébrités puissent gérer les controverses liées aux deepfakes avec le soutien des relations publiques, il est beaucoup plus difficile pour le grand public de se défendre contre ces vidéos fabricantes, qui peuvent être exploitées à des fins de chantages et d'extorsions. Toutefois, des solutions existent pour faire face à ce problème.
StopNCII.org est une organisation qui travaille à protéger les individus de ce type de vidéos fausses et retouchées. On peut simplement se connecter au site web et télécharger le contenu, conformément aux instructions fournies sur le site. En fonction de ces détails, ils travaillent à supprimer ce contenu d'Internet. Une division de SWGfL, une organisation à but non lucratif mondiale, StopNCII.org avance que la technologie devrait être utilisée à l'avantage de tous et sans causer de dommages.
L’impact des deepfakes sur la vie des stars et des individus
Dans la culture actuelle de l'Internet, où l'information se propage rapidement, les effets des deepfakes peuvent être dévastateurs. Les stars de K-pop comme Lisa de BLACKPINK sont particulièrement vulnérables à ce phénomène en raison de leur popularité et de leur visibilité en ligne. La déformation de leur image avec la technologie deepfake peut ruiner leur réputation et leur carrière.
Cet incident met également en relief un autre point à prendre en compte : les individus ordinaires. Si les célébrités sont vulnérables à ce type d'abus, qu'en est-il de la personne lambda ? Les deepfakes peuvent être utilisés pour des fins malveillantes, comme la diffamation, le chantage et l'extorsion. Dans certains cas, ils peuvent même causer de graves préjudices psychologiques et émotionnels aux victimes. La montée de la culture du deepfake impose donc un regard plus attentif sur la gestion de notre identité numérique et la nécessité d'une réglementation.
Renforcer la réglementation autour de l'usage des deepfakes
L'utilisation des deepfakes pose des questions importantes concernant l'éthique et les droits numériques. Il est nécessaire de passer à la mise en place de réglementations plus strictes et de lois pour lutter contre cette pratique. Ces régulations doivent viser à protéger l'intégrité de l'individu et à punir ceux qui utilisent cette technologie de manière malveillante.
La tâche peut sembler ardue, mais des normes juridiques évoluent déjà. Certains États américains ont adopté des lois traitant explicitement de la notion de deepfake, tels que la Californie. La loi AB 602, par exemple, autorise les personnes qui apparaissent dans un deepfake pornographique sans leur consentement à poursuivre le créateur de la vidéo en justice. Même si ces avancées sont prometteuses, l'absence d'une législation uniforme au niveau international représente un défi.
Conclusion : un appel à l'action
La situation met en évidence la double nature de la technologie : elle peut être utilisée à bon escient ou abusée pour causer du tort. Les deepfakes sont un excellent exemple de cette dualité : une technologie initialement conçue pour le divertissement se trouve au cœur de controverses et suscite des débats éthiques.
Le progrès technologique, s'il est laissé sans surveillance, peut facilement devenir une bête incontrôlable. L'incident de Lisa de BLACKPINK est un rappel que notre sécurité en ligne suscite une urgence croissante. Cela pourrait être un catalyseur pour impliquer le public dans des discussions sur l'importance de la réglementation de la technologie. Il faut aussi chercher à éduquer les gens sur les dangers potentiellement destructeurs des deepfakes et comment se protéger des fausses vidéos en ligne.
En tant qu'utilisateurs d'Internet, il est de notre responsabilité de rester vigilants et attentifs aux contenus numériques que nous consommons et partageons. Souvenons-nous que nous avons également un rôle à jouer dans la lutte contre l'exploitation abusive des avancées technologiques. Il est temps de protéger nos identités numériques et de prendre des mesures pour éviter de devenir les victimes d'une technologie mal utilisée.